Quand nous stérilisons une chienne et une chatte, nous sauvons des dizaines d'animaux de la misère


Jay


Voici l’histoire de Jay, l’histoire d’un chien errant comme il y en a beaucoup sur Marie Galante et en Guadeloupe continentale.
Jay était un chien sauvage, peureux, inapprochable. Il est resté dans la rue, surveillé et nourri par le voisinage, il survivait … on pourrait dire qu’il menait sa petite vie … pas si tranquille que ça car la vie d’un chien errant n’est jamais calme ni heureuse car souvent chassé par ceux qui ne le voulaient pas proche de chez eux, ce qui bien sûr accentuait sa peur de l’humain.
Jay dérangeait certaines personnes, lui comme d’autres chiens d’ailleurs.
Un jour on nous a signalé qu’il avait une méchante blessure au cou.


On a pensé à une bagarre entre chiens errants. On a alors décidé de mettre des calmants dans sa nourriture pour parvenir à le capturer. Et on l’a emmené chez le vétérinaire.
Le diagnostic était ahurissant, Jay avait été tiré à la chevrotine, quasiment à bout portant.
Il fut soigné et amené au refuge en convalescence.
Sa plaie a mis beaucoup de temps à se refermer, Jay est donc resté enfermé dans son box plusieurs semaines.


Considéré inadoptable, il n’y avait pas d’autre solution que le remettre à la rue.
Quand sa blessure a été guérie, Il a fallu castrer Jay ; inimaginable de le relâcher avec ses attributs.
La mise en cage a été difficile, il a fallu faire appel à 2 personnes qu’il connaissait pour y parvenir. Sophie qui vient régulièrement au refuge est venue aider Carolyne qui s’occupe des animaux du refuge quotidiennement.
Jay a dû rester au refuge quelques jours de plus en convalescence et le jour de son départ arriva.
Il a accepté plus facilement de rentrer en cage, il commençait à avoir confiance en les personnes qui s’occupaient de lui.
Il ne se doutait pas de ce qui l’attendait cette fois-ci.
Recouvrer la liberté, à la merci de tous les dangers, nous étions nombreuses à avoir le cœur lourd, à nous demander comment il allait réagir.
Le jour J Jay fut relâché dans un quartier qu’il connaissait, confié aux bons soins d’une bénévole qui se chargerait de le surveiller et le nourrir quotidiennement.
Jay était tout heureux de recouvrer sa liberté, on lui a montré l’endroit où on avait déposé de la nourriture et de l’eau. Il remuait la queue, tout content.
Le cœur lourd l’équipe l’a laissé à son sort.
La nuit fut difficile, une tempête a balayé l’île. Pauvre Jay, avait-il pu se trouver un abri ?
Quelle ne fut pas la surprise de Carolyne en arrivant au refuge le lendemain matin de trouver Jay devant le portail.


Jay le sauvage, Jay l’inapprochable, Jay était revenu là où il avait été enfermé pendant des semaines ! Enfermé mais en sécurité ! là où il a connu l’attention et la tendresse d’humains !
Nous lui avons alors promis qu’il ne retournerait pas à la rue.
Notre présidente a trouvé une solution pour lui grâce à des adoptants en métropole.
Jay a quitté la Guadeloupe le 12 Octobre, il a été confié au comportementaliste qui s’occupe de leurs chiens, il devait rester dans un grand enclos dans leur domaine en attendant que cette personne puisse l’accueillir.
Mais le coup de foudre fut tel que Jay est parti le lendemain chez son maître. Ses progrès sont énormes et visibles chaque jour.
Jay a trouvé une copine dans sa maison, elle s’appelle Thalia, lui qui fuyait ses congénères dans la rue sur Marie Galante a compris qu’avec elle il ne risquait rien et a commencé à jouer !



Il s’est aussi très vite habitué aux caresses de son maître.
Les débuts en longe dans la rue furent difficiles mais Jay a vite compris que, là non plus, il ne risquait plus rien.
Maintenant il va même se défouler en forêt.


Jay l’inadoptable fait la fête à son maître quand il rentre et est devenu un chien obéissant.


Un immense merci à Julien de lui offrir enfin la vie qu’il mérite.

Vénus


Depuis 1 an, depuis son sevrage, Venus vivait sur une terrasse fermée sur 3 côtés, le 4ème étant des barreaux avec une vue partielle sur une petite rivière. Elle ne connaissait que cet étroit univers.


Sa maîtresse, une jeune femme déficiente mentale ne la maltraitait pas vraiment : pas battue mais jamais sortie, très maigre.
Les coussinets de ses pattes étaient rose tendre.
Comme elle allait bientôt se marier et déménager, elle ne voulait pas garder la chienne.
L’ayant appris par une tierce personne, nous sommes allées la récupérer avant qu’elle ne la jette.
Elle nous a donné la chienne sans problème, mais aussi sans état d’âme, avec un reste de petit paquet de croquettes moisies.


Michel venait de perdre sa chienne Athena, qui ne le quittait pas depuis 15 ans. Il errait, détruit et a fait la connaissance de Vénus au refuge.
Quelques jours plus tard, Vénus intégrait la vie de Michel, ou peut-être l’inverse !
Elle ne le quittait pas des yeux. Durant plusieurs jours elle n’arrivait pas à réellement dormir. Chaque quelques minutes, elle ouvrait un œil.
« Ca va, il est toujours là » devait-elle penser.
Elle se jetait sur la nourriture et lorsqu’elle faisait ses besoins, elle mangeait ses cacas ; on ne sait jamais, il ne faut rien laisser perdre.

Michel vit sur un bateau. Vénus s’est très vite habituée à monter dans l’annexe pour venir à terre. Durant quelques semaines, elle ne jouait pas avec les autres chiens, ne courait pas, ne s’éloignait jamais de Michel. Elle avait trop peur que son beau rêve s’évanouisse.


Désormais, elle joue, elle court, prend des virages sur les chapeaux de roues, mais est toujours en admiration devant Michel. Mais peut-être est-ce l’inverse !!

Hommage à Jason "Djazzou"


Mon Djazzou Il y a tout juste un an, tu es venu nous faire une fête de dingue, alors que nous ne nous connaissions pas encore.


Notre décision n’a pas été très dure car c’est finalement toi qui nous as choisis. 1 an seulement de vie avec toi. C’est injuste.
On a l’impression de t’avoir toujours connu. Si facile, si doux, si délicat, si drôle, si respectueux, si émotif, si intelligent, si jovial ...
Tu nous auras donné une belle leçon de vie et de revanche sur ton passé pas toujours facile.
Je hais ce jour où tu as avalé cet hameçon et ce fil de pêche abandonnés dans la nature par un humain peu respectueux de l’environnement. Tu as vécu avec pendant plus d’un an… ça reste encore incroyable ! Tu nous as tellement apporté. Tu nous manques tellement. Les enfants ne comprennent pas non plus. Ils te réclament.


La petite veut te faire des câlins. Le grand veut être sûr que tu as été heureux. Tu les as aidés à grandir, à devenir responsables et respectueux des animaux. Tu leur as appris à parler chien… Ils t’ont appris à avoir confiance en eux… Une vraie relation… Sans artifice… Juste de l’amour… C’était beau à voir et on se le disait tous les jours… Tu as permis aussi de consolider notre amour au sein de notre famille... Tu nous as rassemblés autour de toi. Merci!




Baika, ta vieille amie, te cherche de partout… Elle va certainement reprendre un coup de vieux ! Merci de lui avoir donné un regain d’énergie pendant sa 14eme année !!! Ta poule aussi te cherche et regarde ta niche désespérément vide…


C’est injuste.
Tout était si facile avec toi, même rentrer les poules !! Merci pour tout ... Pour ces regards échangés, pour ces moments partagés, pour ta présence si tendre et pour tous ces souvenirs merveilleux… Je ne t’oublierai pas, jamais… Nous ne t’oublierons pas, jamais… Merci à toutes ces personnes qui ont permis notre rencontre. Merci au vétérinaire qui a tout tenté … Vraiment tout… Merci à ton éducatrice qui a cru en toi. Nous n’avons pas pu te dire au-revoir, c’est injuste. Tu es maintenant près de ton pote Khéops… Dis lui qu’il nous manque aussi !! Nous t’aimons mon Djazzou ! pour toujours.

Bonjour les êtres humains


Avant de commencer à lire ce qui suit, regardez impérativement ma photo !


Je vais vous raconter mon histoire.
Quand je suis né j’étais heureux d’arriver sur cette belle île de Marie Galante (Guadeloupe), baignée par le soleil, au climat si agréable et au calme si apparent. Avec ma belle frimousse j’ai vite trouvé un maître qui m’a acheté un beau collier ….
Sur cette belle île, un chien avec un collier appartient à quelqu’un.
Un chien sans collier est un vagabond …. Et risque d’être euthanasié….Je pensais avoir de la chance.
En fait j’ai du mal à savoir quand je suis né. Le temps a passé.
J’ai très mal au cou, une patte me fait mal, et quelques balafres marquent mon museau. Des airs de Charles Bronson en somme !
Sauf que moi je ne connais pas mon nom. Là aussi le temps a passé.
Je n’habite plus avec mon maître, je sentais trop mauvais, il m’a balancé dans un autre village … Où là aussi le temps a passé.
La journée je dors sous une voiture, le soir je mange comme je peux à la «pizzeria Gino» de Grand Bourg, je fais quelques poubelles … Et la nuit je me fais tout petit car les chiens vagabonds, en bande, se battent dans mon quartier. Je ne gêne personne, je ne fais pas de bruit….. On ne me remarque pas.
Je devrais plutôt dire que pour beaucoup de gens un chien est un chien… point barre !!! Je fais partie du paysage. La maltraitance existe ici comme ailleurs.
J’ai bien quelques copains qui me lèchent le cou pour soulager ma douleur… Mais elle ne passe pas bien vite.
En fait je mens quand je dis qu’on ne me remarque pas. Il y a 6 mois, au mois d’août, Elisabeth et Isabelle, deux commerçantes locales d’origine métropolitaine qui dînaient à la «pizzeria Gino» remarquent une trace noire gluante et malodorante sur mon cou.
Elles veulent regarder, mais je ne supporte pas la main de l’homme au-dessus de ma
tête !
Ces petites rusées d’Isabelle et Elisabeth trouveront une solution pour m’endormir et découvriront avec stupéfaction que mon collier de chiot n’a jamais été desserré, que la chair de mon cou et le collier ne font plus qu’un ! …. D’où l’odeur pestilentielle que mon maître ne supportait plus. Des gens me donnaient même des coups pour me faire partir.
Isabelle et Elisabeth réussiront à couper le collier et à enlever à la pince à épiler les morceaux incrustés dans ma peau.
Pendant 3 semaines elles dîneront «chez Gino» pour me tendre un peu de leur repas d’une main et vaporiser un antiseptique acheté à leurs frais de l’autre main. Mais discrètement …. je ne supporte toujours pas la main de l’homme au-dessus de ma tête.
Il y a 5 semaines Martine et Michel des vacanciers Clermontois, qui dînaient eux aussi « Chez Gino », remarquent ma plaie sanguinolente de 10 cm, laquelle se referme doucement. Et le hasard fait qu’ils habitent la maison à côté de la voiture me servant de dortoir !
J’aime bien les croquettes qu’ils me proposent tous les jours. Quand je les vois arriver je remue la queue, je m’approche …. Je fais un effort pour manger dans leur main …. L’évolution positive de ma plaie peut être vérifiée …. Mais la main de l’homme au-dessus de ma tête …… je ne supporte pas !
Le temps passant j’ai pris un peu confiance et un jour Michel arrive à m’attraper par ruse …. J’apprécie ses caresses.
A l’issue de leurs vacances, Martine et Michel ne pouvaient pas m’abandonner comme cela à mon triste sort. J’ai fait un tour de voiture, une promenade sur la plage… Puis ils m’ont dit: à bientôt. Et voilà, je pensais ….. mon histoire arrive à son terme.
Mais non, je me suis retrouvé en pension chez Jessie à Capesterre de Marie Galante. Je mange bien, je dors bien, je m’amuse bien !!!! Comme un gamin en colonie.
Isabelle, et ses copines Hélène et Nelly s’occupent de traiter toutes les formalités médicales et logistiques pour mon voyage en Métropole ….. Mais c’est quoi l’avion ??? Je suis un peu inquiet !!
En mars 2020 je serai chez Martine et Michel, mes nouveaux maîtres dans le Puy de Dome (63) dans un grand jardin avec leur chien Lover et leur chat Sam qui seront mes nouveaux copains.
Et là je pourrai dormir au chaud, manger à ma faim …. Et faire plein de trous dans le jardin !!!
Il paraît que je vais m’appeler Gino. Ils ont fait fort pour me trouver un nom !!!! Je vous embrasse tous très fort. Ah ! …. Une petite photo pour vous montrer ma blessure ! Vous comprenez mieux ?


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Bonjour les êtres humains
Nous sommes fin juin, je reprends mon histoire là où elle s’était arrêtée mi-mars.
Le temps a passé (ça devient une habitude!!!).
Et mon histoire était loin d’être arrivée à son terme. Rien ne s’est passé comme prévu. Quand un destin est tracé il faut en suivre le chemin.
Un certain Coronavirus est venu entraver tous mes projets : pas de bateau, pas d’avion …. Confinement total.
Je devais continuer ma galère encore quelques jours, quelques semaines, quelques mois ! Nul ne le savait. Je n’avais pas de chance. J’avais peur de ne jamais retrouver mes nouveaux maîtres.
En fait ce confinement fût certainement une aubaine pour moi. Avec le recul, l’animal craintif que j’étais aurait-il pu supporter tous ces bouleversements sans être prêt socialement?
Et voilà, à cause de Corona, 3 mois de plus chez Jessie !
Pauvre Gino confiné !



Quand j’ai découvert le gîte chez Jessie mi-mars, tout avait été prévu pour moi. Un petit enclos de verdure jouxtant un atelier couvert devait me permettre de m’acclimater sans être importuné par les autres pensionnaires.
Sauf que …. je ne supporte pas la solitude.
Donc aussitôt dit, aussitôt fait. Je fais le tour de la clôture, je repère le trou, je déplace le parpaing, et hop ! A moi la liberté !
Michel, qui se promenait avec Jessie et réglait les dernières formalités de mon séjour (qui ne devait durer qu’une semaine), repère l’évadé qui prend la poudre d’escampette à travers le pré.
Comme je suis fugueur, mais pas trop quand même …. Je prends le temps de renifler tous les chiens que je croise et j’admire Michel qui enjambe les bouses de vaches en criant «Gino, viens Gino !». Quand ce petit jeu a assez duré, je m’allonge et j’attends qu’il me prenne dans ses bras pour me ramener au bercail.
Décision sage est prise par Jessie de ne plus m’isoler. Car, je le répète, je ne supporte pas la solitude. Bizarre quand même quand on sait que je suis seul sous une voiture depuis des mois.
Jessie et Isabelle m’amèneront même de la compagnie avec une nouvelle pensionnaire «Caouette» qui ne me quittera plus, et fera même le voyage avec moi jusqu’en métropole.
Trois mois de rêve au milieu des chiennes, des chats …. Des journées occupées à jouer, à faire des promenades avec Jessie et ses filles. Vraiment plus envie de fuguer !
Et au fil des jours ma confiance qui revient. Je mange dans la main de Jessie…. Et j’accepte les caresses !
Mais que ce fût long : au moins 2 mois. Reconnaissance du travail fourni et de l’amour donné par Jessie.
Pendant ce séjour de 3 mois, je n’ai jamais été autant filmé.
Jessie m’a ouvert un compte sur WhatsApp. Plusieurs fois par semaine je peux envoyer mes vidéos à Michel et Martine, ce qui leur permet de patienter et de me voir grandir psychiquement … car physiquement il y a belle lurette que c’est terminé !
A la fin de mon séjour, passage à l’institut de beauté ; douche de Jessie afin d’être beau et sentir bon pour le voyage ! Elle a fait ça bien mais elle a oublié de me passer le coton dans les oreilles !
Quand on prend goût au luxe!!!
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Le vendredi 12 juin au matin, et voilà, c’est parti…. En voiture Simone (ne cherchez pas Simone, c’est une expression!!!)
Rien à becqueter la veille du voyage, je me nourris d’images en regardant Jessie manger dans sa cuisine. Même pas le quart d’une miette malgré mon regard de chien battu (là je sais faire!!!).



Levée du corps à 4h…. ils sont fous ces romains !
Balade en bagnole jusqu’au port de Grand Bourg. Rassemblement et appel dans un vacarme bruyant (moi je préfère le vacarme silencieux!!!).
Une quarantaine de cages alignées avec des mouflets de 3 à 6 mois qui se croient dans la cours de la maternelle.
Même pas le respect de faire partir les anciens comme moi avec les voyages des maisons de retraite !
Après, on nous prend en photo ! Quel est l’intelligent qui nous fait lever à 4h pour faire des photos à 6h???
A mon avis c’est une intelligente!!! Ah ça ne va pas faire plaisir, mais c’est fait exprès !
Et hop ! Bateau, une heure de traversée.
Arrivée à Pointe à Pitre. Empilage des caisses sur un camion. Une chance je suis au dernier étage et je peux profiter du paysage. Mais en cas de renversement, je suis le premier mort. Un modèle de convoi typique de l’Afrique profonde. Il paraît qu’il y a rarement autant de départs !
Et hop ! Passage chez le véto …. Toujours le ventre vide!!!
Une piqûre, une palpation par ci, une palpation par là ; tantôt ouvre la bouche, ferme les oreilles ; tantôt ferme la bouche, ouvre les oreilles !
Et le véto qui me demande «quel âge tu as?»
Comme je n’en sais rien, le temps a passé ... Il est décidé par décision unilatérale du plus fort que je suis né le 12 juin 2017.
Oh là là ! Trois ans aujourd’hui, et personne ne me souhaite mon anniversaire!!! Même Jessie.
Et enfin le top du top, on me met une puce, moi qui n’en ai jamais eu !!!
Dans mon carnet de santé il est noté 1 comprimé par mois de Nexguard Spectra.
Et oui, moi Gino qui n’ai pas de chance, les moustiques m’ont joué un vilain tour ! Les vers du cœur. Mais je vais me battre. J’ai envie de vivre !
Bon si on passait à l’étape suivante : l’aéroport. Là rien à dire. On attend, on attend, il fait soif, et il faut patienter dans la cage. Mon seul luxe : je suis seul, donc je peux m’allonger dans ma cage et profiter du vacarme silencieux. ******************************************************************
L’avion fait des cercles…. et perd de l’altitude.
Ça sent bon la fin du périple …. Ou presque !
Michel a fait 400 kms pour venir me chercher à Roissy. Il m’attend avec d’autres familles adoptantes.
Bon, la journée est longue et laborieuse.
Retard de l’avion, papiers oubliés ou égarés, les douaniers qui viennent nous contrôler, et le nez d’un véto qui se pointe à l’horizon. Ça ne va pas recommencer?



On est le samedi 13 juin à 16h et toujours rien dans le coco …. J’ai soif !!!
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17 h. Paris brûle-t-il? Non!!!
C’est la libération. La cage s’ouvre.
Michel a l’air malin avec son masque. Il me prend vraiment pour un abruti, comme si je ne l’avais pas reconnu à son odeur !!!.
Malgré les consignes de distanciation (quel mot à la con !!) je lui saute dans les bras. Je ne suis pas contagieux … Moi !!!
Je suis d’autant plus content de le voir qu’il est détenteur de la bibine et du casse-croûte.
Avec ma copine Caouette qui vient de nous rejoindre, on s’offre le banquet du siècle à l’arrière d’un Peugeot Partner vert sapin d’occasion qui a 150 000 kms au compteur, avec vitres électriques, équipé en pneus Michelin … Bon j’arrête, vous vous en foutez puisqu’il n’est pas à vendre et que vous ne voulez pas l’acheter.



Que d’animation ! Chaque adoptant promène son protégé et prend les coordonnées des uns et des autres.
Gros problème : des copains brailleurs sont restés en plan sur le parking, le véhicule destiné à les emmener dans les Alpes étant trop petit pour mettre toutes les cages.
Avec Caouette on attend patiemment dans la voiture de Michel car ça sent le roussi dans l’organisation à venir … et on veut être sûr d’avoir une place assise !
Bien vu et anticipé. Michel emmènera tous les copains brailleurs.
Véhicule optimisé un max avec 9 caisses démontées, 4 caisses et 6 chiens orphelins …. Caouette et moi, Gino.


Et voilà c’est parti …. En voiture Simone (ne cherchez toujours pas Simone, c’est une expression pour ceux qui n’auraient pas compris !!!)
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Direction chez Muriel à la Selle, près de Montargis. Rassurez-vous Muriel n’est pas malade, même si elle est à la Selle tous les jours!!!
Compte tenu du retard pris ce samedi à cause des évènements à Roissy, et en accord avec Caouette, nous n’avons pas voulu faire les 400 kms de trajet retour pour descendre à Clermont-Ferrand. Trop dangereux pour Michel qui ne voit pas bien la nuit. J’apprendrai plus tard qu’il ne voit pas bien le jour non plus!!!
Je suis assis à la place du passager avant : la place du mort. Ça fait deux fois en 24h après ma place sur le camion de Pointe à Pitre.



Dos d’ânes, ronds-points, freinage, accélération … Au bout de 10 minutes je sens que ça ne va pas.
Discrètement je regarde Michel. Je fais mine de rien, et en essayant de faire le moins de bruit possible, je remplis le vide poche des croquettes avalées goulûment à Roissy. Pas fou, Michel me demande si tout va bien. Et premier arrêt nettoyage. La route s’annonce longue !
****************************************************************** Arrivée chez Muriel. Ça sent presque la liberté. Michel redéfait la voiture si bien agencée à Roissy.
Il faut bien faire promener, manger et dormir tout ce petit monde. Huit chiens ça occupe.



Avec Caouette, je suis digne de confiance. On m’installe dans un coin, je suis calme, j’observe, j’analyse.
Les copains, brailleurs comme d’habitude, sont intenables, s’entravent, nouent leurs cordes et quatre d’entre eux seront exilés chez des voisins de Muriel pour passer la nuit.
Caouette et moi Gino, nous aurons le privilège de dormir au pied du lit de Michel. Une première nuit en intérieur, sur un tapis c’est un évènement marquant dans une vie. Vais-je y prendre goût?
Vais-je bien dormir? Pas sûr, il faut surveiller Michel et Muriel qui ont englouti moult ti-punch pour se remettre des émotions de la journée et fêter ces retrouvailles.
Au final, nuit calme. Je n’ai pas ronflé et Michel n’a pas aboyé …. L’inverse est aussi acceptable et fréquemment utilisé.
A l’aube départ pour rejoindre «MA MAISON » ! En majuscules s’il vous plait. Je ne sais comment l’imaginer. C’était si bien chez Jessie ! De toute façon ça ne peut pas être pire que chez mon premier maître.
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Dimanche 14 juin à midi, arrivée à Entraigues. Je ne sais pas encore que ma copine Caouette va me quitter pour rejoindre un autre département.
L’ambiance est bizarre et agitée. Il y a plein de monde. Michel et Martine alignent les caisses des copains brailleurs sur le trottoir.
A tour de rôle ils sont promenés et abreuvés. Il faut faire vite, un véhicule arrive pour les emmener dans les Alpes.
J’attends patiemment, attaché à une portière, qu’une âme charitable veuille bien s’occuper de moi et me fasse visiter.
Une voisine passe et demande à mon maître avec un sérieux dénotant son angoisse : «ces huit chiens sont tous pour vous?». Et Michel de répondre : mais bien sûr, on va monter un chenil ! Et la marmotte plie le chocolat dans le papier alu ….
Dans le genre question bête, difficile de faire mieux. Et rapidement les copains brailleurs ont disparu, Caouette est dans les bras de sa maîtresse …. Et j’entre chez moi.
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Ouaaahhh !!! la bête ! Un fauve blanc d’au moins 40 kg est attaché à un arbre. Un agité de première, langue sortie, il tourne sur lui-même sans me quitter du regard. A ce rythme comment les neurones arrivent-elles à se reposer?



Va-t-il me manger?? Peut-il me faire la fête??
En attendant le temps du repas des êtres humains, chacun est dans son coin. La phase d’observation commence.
Je reste dans les jambes de Michel et Martine, seul endroit sûr dans ce monde de brutes.
Des gens se lèvent, Caouette vient me dire au revoir, la table se vide, l’ambiance se calme, et je me retrouve seul avec Martine, Michel, Lover le golden retriever, et Sam le chat noir.
Comment faire mon trou dans cette famille déjà stabilisée?
Une promenade en laisse avec Lover dans le village permet de mieux faire connaissance. C’est déjà bien pour un premier jour, mais ce soir ce sera chacun de son côté!!! C’est plus prudent.
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Quinze jours ont passé.
Lover est gentil mais quel emmerdeur !!! Toujours derrière moi à me renifler. Non je ne suis pas une fille ! Alors j’arrive à le tenir à distance en lui montrant les dents gentiment. Il a bien compris le message et recule aussitôt … mais recommence … c’est plus fort que lui !
Jouer avec lui n’est pas un plaisir. Il ne sent pas sa force. Lancé, il m’écrase comme une crêpe et ne s’en rend même pas compte. J‘ai déjà assez de douleurs donc j’évite les jeux violents.
Pas de différend avec Lover ! Sauf si une croûte de fromage est à partager. Là c’est chacun pour soi et ça ne rigole plus. Même plus petit, pas question que je me laisse faire. Une balafre de plus, une balafre de moins ! Au point où j’en suis ça n’a plus d’importance.
Un tempérament de mâle dominant?
Sam le chat est tout l’inverse. Calme, il est lui aussi un être issu de la rue.
Il a mis une semaine à m’adopter.
Comme je suis en admiration devant les chats, je ne bouge pas quand Sam se déplace. Ce qui l’intrigue fortement.
L’autre soir Sam était assis sur ma couverture. Je suis arrivé et me suis assis à 30 cm. Sans le regarder.
Sam s’est levé, a posé sa truffe sur la mienne …. Et devant mon indifférence ou ma timidité, il s’est éclipsé.
Un tempérament de mâle inquiet?
Avec mes maîtres tout est au mieux. Ils me tolèrent partout dans la maison. Où ils sont, je suis. Et je ne quitte pas Michel d’une semelle.
J’en ai même un peu marre de faire cinquante fois par jour l’aller-retour au jardin. Je connais la route !!!!
Je marche toujours derrière. Si près que je pose fréquemment mon nez sur sa main pour lui signifier que je suis là.
Le matin je leur fais la fête quand ils se lèvent et je fais des petits bonds. Mais ça ne dure pas longtemps.
Le meilleur de la journée arrive au moment des repas. Je m’installe discrètement au pied de la table où je suis accepté. Tête en l’air, sans bouger, j’attends une friandise.
Il faut reconnaître qu’elles tombent souvent ; avec délicatesse ; à la fourchette.



Ça me rappelle la pizzeria « chez Gino »….
Sauf qu’ici je suis quelqu’un. On ne me jette pas la nourriture à la figure comme à un vulgaire bâtard !
Je ne sais pas si c’est par habitude, mais j’ai toujours beaucoup plus faim le soir à 19h. Comme par hasard l’heure d’ouverture de la pizzeria. Mon horloge est réglée comme cela.
Quand je suis arrivé à Entraigues, je pensais être chien d’extérieur avec Lover. En quinze jours je suis devenu chien d’intérieur malgré les portes qui sont toujours ouvertes. J’ai probablement besoin de la présence de mes maîtres.
Martine et Michel sont très surpris par mon comportement. Eux qui pensaient que j’hésiterais à rentrer.
Est-ce une preuve d’amour que je leur donne?
Est-ce pour les remercier de l’amour qu’ils me donnent?
Est-ce une fatigue passagère occasionnée par ma maladie?
Est-ce le blues et la nostalgie du temps passé chez Jessie?
Vous avez la réponse docteur?
En attendant je vous aime tous et vous embrasse très fort.
Votre GINO



Ecrit par Martine et Michel

Mina, tu resteras à jamais dans nos coeurs


Bonjour, je m'appelle Mina et j'ai environ 4 mois. Je vais prendre l'avion ce vendredi avec d'autres copains et copines pour Liberté sans frontière en Isère.


Ma famille d'accueil a tout fait pour rendre ces dernières semaines les plus joyeuses possible. Je débute ma journée en faisant pleins de câlins. Je suis propre, très reconnaissante. J'ai appris à donner la patte, à m'assoir avant qu'on me donne une petite gourmandise (j'attends avec impatience mon petit fromage et ma biscotte du matin), à marcher en laisse aussi!
Une balle de tennis, une chaussure ou un bout de corde et mon 1/4 d'heure de folie commence. Je suis coquine, gourmande, joueuse et je m'entends très bien avec mes congénères. Les enfants? J'adore! J'aime beaucoup le contact. J'ai beaucoup d'amour à donner grâce à ma famille d'accueil qui a su me redonner confiance en l'humain. C'est un véritable déchirement (réciproque) de devoir les quitter.


J'attends avec impatience de connaitre mes nouveaux maitres pour d'autres moments de bonheur. Des photos, j'en suis sûre, parviendront à ma FA de Marie-Galante. "Bon voyage ma belle et tendre Mina, sois heureuse, tu seras toujours dans nos coeurs. Tu as rempli notre maison de bonheur et de rires!"

Ecrit par Laura, famille d'accueil de Mina sur Marie Galante

Noireau, présentation d'un chiot adorable par sa famille d'accueil


On aurait pu l'appeler relax ou patapouf. Il est extrêmement gentil et curieux. Il adore les câlins et se laisse tomber aux pieds pour en avoir. Il est super en laisse et se promène volontiers.


Noireau est adorable avec les enfants (ma fille a 2 ans et demi) et s'entend très bien avec les autres chiens, plus grands (le mien un husky/malamut) ou plus petits (il essaye parfois d'être dominateur mais il suffit de le remettre à sa place). Il écoute très bien et apprend vite.
Il s'assoit et attend sa gamelle lors des repas, gamelle que vous pouvez récupérer sans soucis lorsqu'il mange sans qu'il grogne ou autre. Ma fille ramassait parfois ses croquettes qui tombaient à côté et lui remettait dedans, donc pas de danger avec des enfants en bas âge à proximité. Il adore les bains et être lavé! Il n'aboie pas quand nous quittons le logement et il est propre la nuit. Lorsqu'il a peur, (ici une noix de coco qui tombe subitement de l'arbre!) il lance des petits "wouaf" pour alerter et se calme quand vous le rassurez. Il est très joueur avec ses congénères et il a appris à jouer avec la balle ainsi qu'avec une corde avec nous sur Marie Galante. Vous pouvez nous contacter pour des informations.
Il a été sauvé de la rue avec sa soeur Blackie et une autre chienne de leur âge Brownie. Il était le moins craintif à l'arrivée et a aidé à faire comprendre aux autres que tous les humains ne sont pas méchants. Il s'est très très vite adapté chez nous.


Ecrit par Laura, famille d'accueil de Noireau sur Marie Galante en Guadeloupe

Etoile, je ne te laisserai plus partir


ll y a des lieux qui ressemblent à l’image que l’on se fait du Paradis. Qui n’a jamais rêvé de se promener sur les belles plages de Marie Galante devant cette mer turquoise et ce sable blanc ? Ces lieux si magnifiques pour l’homme, ne sont pas toujours aussi beaux pour nos amis les animaux.
Sans porter aucun jugement, je vais vous raconter une histoire, celle d’une chienne qui a toujours gardé l’espoir de connaitre un meilleur destin.


Elle n’a que quelques semaines, lorsqu’elle se retrouve enchaînée à son pan de mur ne connaissant rien à la vie.
Elle entend bien le bruit des vagues qui viennent s'échouer sur le sable chaud, elle sent bien ces odeurs d’iode, mais elle ne voit rien.
Les jours passent, la nourriture se fait de plus en plus rare, on ne pense à elle que si peu, elle est là, elle fait partie du décor, elle ne sert qu’à monter la garde.
Puis alors qu'elle est laissée à son triste sort, un petit mâle passe par là et elle se retrouve pleine.
Elle donnera naissance à trois beaux chiots.
Elle les allaite jour après jour et sa propre nourriture ne coulant pas à flots, elle finit par devenir l'ombre d'elle même.
Mais qu'importe, ses petits mangent à leur faim et deviennent magnifiques, c'est tout ce qui compte pour cette mère courage.


Alors que ses forces disparaissent peu à peu, que l’espoir de survivre s’amenuise ... un jour ... une femme passe ... une femme qui connaît bien la misère des chiens sur cette île paradisiaque.
Elle constate la maltraitance, la décision ne se fait pas attendre, il faut sortir cette chienne de cet enfer.
Elle réussit à convaincre ses propriétaires de lui confier ce petit squelette sur pattes et ses bébés.


Elle est prioritaire avec ses chiots pour le prochain départ, il est venu le temps du grand voyage !
On est alors en Décembre 2017.
La chienne n'est pas tranquille, ses chiots sont avec elle. Elle se demande où ils vont, quel sort leur est réservé ?
Ils traversent l'océan et débarquent un samedi matin à Orly.
Des cages de transport s’entassent dans la petite pièce des arrivées. Peu à peu, les chiens sont sortis de leur cage et reçoivent eau et nourriture à gogo, il est temps de ravitailler ces estomacs affamés.
Les chiots trouvent les bras de leurs nouvelles familles venues les accueillir, elles s’extasient sur leur beauté.
La maman est fière et rassurée pour eux, ils sont désormais à l’abri du besoin et de la maltraitance.
Elle sort aussi de sa cage, apeurée par tant de monde, elle n’en a jamais vu autant de sa vie, ils s’affairent tous autour d’elle, ils l’appellent “Étoile”. Elle comprend que c'est désormais son nom.
Étoile du destin, je ne sais pas, nos regards se croisent, je te trouve magnifique, d’une grande classe, toi qui n'étais jusqu'alors qu’une chienne misérable.
Ton destin semble toutefois scellé à celui d'une autre famille qui veut t'adopter, tu pars avec tes nouveaux maîtres.
Nos routes continuent séparément.
Il est déjà loin le temps où tu vivais là ...


Janvier, nouvelle année, un appel d’urgence de ta famille, tu ne conviens pas. Tu n’es pas la chienne de leur rêve et tu es à placer d’urgence ailleurs.
Tu ne t’entends pas avec la chienne de la maison, pourquoi ?
Qu’as-tu vécu de si grave qui te rende si amère ?
Etoile amère, mon étoile de mer ...
Je réfléchis rapidement, la solution je l’ai !
Je me propose, nos routes se croiseront à nouveau, je prends la route, j’arrive, je t’attends.
Pourquoi ton histoire me touche autant ? Pourquoi ton regard m’a à ce point marquée ?


Nous allons passer quelques jours ensemble, tu es déjà promise à une famille que je pense bien pour toi, une famille qui saura te donner ce dont tu as besoin. La nourriture, l’eau et le confort ne seront plus un combat de tous les jours.
Oui, tu auras une belle vie, ils seront attentionnés et te traiteront comme une vraie princesse.
15 jours plus tard, durant lesquels on a appris à se connaître, arrive déjà le temps de se séparer.
Tu pars sans te retourner, moi, le cœur serré je tourne les talons espérant avoir fait le bon choix.
Une princesse, tu deviens une belle princesse remplumée, tu reprends goût à la vie.
Mais tout va sans doute trop vite pour toi. Tu as d'un côté toute cette attention, toute cette douceur d’un coup et de l'autre ces bruits autour de toi, ce mouvement incessant, c’est trop compliqué à gérer. Il faut que tu acquiers les bonnes manières d'un chien des villes. Trop c'est trop, tu te postes sur la défensive et malgré les bonnes intentions de ta nouvelle famille, tu commences à te montrer agressive.
Je réponds encore à ton appel parce que je n’ai jamais oublié ce regard triste, que tu avais ce jour-là en arrivant à Orly. Tu reviens donc à la maison.
Il faut alors que tu reprennes tes marques, cela fait trop de chamboulements pour toi qui as connu déjà tant d’épreuves.
Tu es auprès de nous depuis le mois de Mars, tu trouves ta place, je vois ton comportement changer, tu redresses la tête, tu as appris à ne plus te méfier de ce qui t’entoure, tu t’amuses, tu te fais câliner, tu manges chaque jour à ta faim.
Plus le temps passe plus notre lien s’intensifie, j’ai toujours pensé que tu m’avais choisie, que tu voulais rester auprès de nous, j’ai cette sensation depuis ce premier regard échangé.
Pour toi, la porte de la maison s’est ouverte et ne se refermera pas, tu resteras auprès de nous pour vivre ta vie de chienne de campagne aux allures de princesse.
Mon étoile a croisé mon ciel, mon Etoile, une chienne avec un cœur d’or mais un tempérament de feu.
C’est à force de temps et de patience que tu oublieras ta vie de misère.


J’avais envie de partager l'admiration que j’ai pour cette chienne car c’est un vrai coup de cœur.
Tous ceux qui nous rencontrent se réjouissent de la voir rester avec nous, quand je dis nous c’est moi et ses quatre autres potes canins avec qui elle s’amuse comme une folle.




Ecrit par Fabienne et Mabel

Lassie, abandonnée portante à Marie Galante


" Je viens vous donner des nouvelles de LASSIE petite chienne créole qui est arrivée en Métropole avec 9 chiots dans le ventre.
Nous avons adopté LASSIE (aujourd’hui Sawkette ) le 11 avril dans notre maison . Elle était toute perdue de sa venue dans notre foyer et découvrait les poules et les lapins que nous avons.

Les lapins lui faisaient très peur et elle n’osait pas sans approcher et leur aboyait dessus, quant aux poules elle les voyait comme un casse-croute potentiel .
Aujourd’hui à force de patience elle vient avec moi nourrir les poules (mais ne rentre pas dans les parcs) et passe volontiers devant les clapiers des lapins regarder sil il n’y a rien à grignoter.


Je suis cavalier et je souhaitais que notre chienne vienne avec moi aux écuries et profite de mes balades à cheval avec moi .
La première rencontre avec ces grosses bêtes fut très effrayantes pour elle et dès qu’un cheval s’approchait elle reculait et aboyait .
Là aussi avec de la patience et quelques petites friandises (oui elle est gourmande) elle n’a plus peur et reste très calme avec les chevaux.
Dans un premier temps quand je partais en balade je l’enfermais dans le box de ma jument pour qu’elle s’habitue aux chevaux des écuries et je n’osais pas l’emmener si tôt en balade. Elle n’a jamais aboyé pendant mon absence et les autres cavaliers étaient très étonnés de sa patience.
Comme nous sommes à la campagne je l’emmène très souvent faire de longues promenades de 1h30 à 2 heures (elle en a besoin pour son équilibre ; elle n’a que 1an et demi). Elle a un bon rappel malgré le peu de temps que nous l’avons (ça m’a même surpris comment elle revient bien très souvent malgré quelques loupés pour me faire rager lol) elle est souvent sans sa laisse et ça se passe très bien.
Donc comme tout se passe bien en tant que piéton, le samedi 18 mai je me suis décidé à essayer une balade avec moi à cheval et la chienne en liberté.
Et bien elle m’a scotché. Elle a fait toute la balade en étant à l’écoute suivait même si je passais au trot ou au galop. C’est un grande sportive…..
Elle adore fureter dans les champs de blé et de colza pour lever du gibier (chevreuils, faisans, perdreaux ) mais ne s’éloigne jamais de beaucoup.


Par moment on peut la voir sauter au-dessus des cultures pour regarder où nous sommes et elle revient d’elle-même.
A la maison elle est très propre et très sage pour un si jeune chien qui ne connaissait pas grand-chose aux humains.
Elle peut rester toute seule et ne fait aucune bêtise.
Certes quelques fois elle fait sa tête de mule mais finit toujours par obtempérer.
Au début elle était malade en voiture même sur un petit trajet mais cela semble aller mieux.
Bref c’est une très gentille et très attachante chienne qui ne cherche qu’à faire plaisir.


Nous sommes très contents d’avoir accueilli Sawkette même si j’avais dit ne plus vouloir de chien après la perte de notre chienne de 14ans."
Les heureux adoptants de LASSIE


La résurrection de Tidoue

25 juin 2018: Je vous présente Tidoue, matraquée, 1 an à peine.
Chienne de taille petite/moyenne (15 kg retapée) est d'une maigreur effroyable. Elle vivait attachée. Elle était battue et a reçu un coup si violent sur la tête du côté droit que le nerf a été écrasé. De ce fait, le côté gauche de la tête est semi paralysé (pour l'instant). Oeil gauche fermé, oreille qui part en vrac par moment et truffe de travers.


Elle avait 7 bébés de 2 mois quand on a découvert cette cour des miracles. Les petits sont partis en France à l’association Alerte SOS (certains sont déjà adoptés) et Tidoue a été stérilisée, vermifugée, traitée contre les puces qui pullulaient. Elle va aller en famille d’accueil, le temps qu’elle se remette de ses émotions ! Il lui faudra des adoptants d’ici peu. Elle est encore un peu craintive, mais très gentille.

28 juin: Tidoue est partie en Guadeloupe (elle était sur l'île de Marie Galante) chez Odile, une famille d'accueil qui pourra la chouchouter et lui redonner confiance.
Mais elle fait des crises de panique au moindre bruit et des crises d'épilepsie.

Montrée à un vétérinaire compétent, le pronostic est sombre: un oeil qui ne voit pas, l'autre avec une vision probablement très floue, une oreille sourde, difficulté au déplacement, crises d'épilepsie. Le cerveau a été choqué. Gardenal pour 10 jours sans grand espoir.

5 juillet: Odile trouve que Tidoue fait de gros progrès. Elle n'a plus fait de crise. Elle a commencé à la promener en laisse même si elle a tendance à tourner en rond. Elle apprécie les gâteries et son oeil fermé commence à s'ouvrir.


10 juillet: Tidoue repart chez le vétérinaire comme prévu pour le contrôle et c'est à peine s'il la reconnait. Elle est venue assise dans la voiture d'Odile (et pas terrorisée au fond de la cage comme la fois précédente). Son oeil est complètement ouvert et voit. Sa truffe est revenue à sa place. Elle reste apperemment sourde d'une oreille. Elle n'a pas refait de crise d'épilepsie. Elle marche en laisse. Elle a pris confiance.

Prête à être adopter.

Grâce à Patricia qui avait diffusé pour Tidoue sur internet, des adoptants s'étaient proposés en connaissaance de cause (on avait laissé en attente car il était si peu sûr que Tidoue serait adoptable).


19 juillet: Tout a été organisé et Tidoue est désormais en France, dans le sud-ouest dans une famille formidable.

20 juillet: Dominique l'adoptante a envoyé: "on est loin aujourd'hui de la petite créole squelettique d’il y a 3 semaines, avec sa face maigre et terrifiée et son oreille tombante !! et je crois que nous ne remercierons jamais assez Odile pour le travail prodigieux qu’elle a accompli seule, notamment sur le plan comportemental et santé, en sachant surtout d’où elle partait avec ce chien. De loin, quand elle coure, elle ressemble un peu à une petite podenca avec sa tête très fine et ses oreilles immenses et très bien dressées sur sa tête … elle est vraiment devenue très belle et elle a un très beau poil et de magnifiques dents blanches."

Chaîne de solidarité:
- Laurence et Titi qui l'ont enlevée à son tortionnaire;
- Stéphanie qui a accueilli Tidoue au bateau de Marie Galante en Guadeloupe et l'a emmenée chez Odile (160 km aller-retour);
- Odile qui l'a remise sur pattes et en a pris grand soin;
- Patricia qui a trouvé les adoptants;
- Stéphanie qui est repartie chercher Tidoue chez Odile pour l'emmener à l'aéroport;
- Valérie qui a accepté de la prendre sur son billet d'avion;
- Dominique et son mari qui sont venus attendre Tidoue à Orly (qui est à 700 km de chez eux);
- Et Nelly qui a organisé tout ça.


Kinder, renommé Maverick


Quelques nouvelles de notre petit rôti qui a officiellement 4 mois aujourd'hui.
Je dis petit rôti mais il fait à présent 8.6kg. Un beau rôti! Il est haut sur pattes et court très vite. Il nous fait beaucoup rire lorsqu'il galope presque aussi vite que ses grands amis canins.
Depuis lundi il a perdu 4 dents de lait. 3 dents définitives ont déjà commencé à pousser!
Il va au parc canin de Sceaux 4 fois par semaine et en forêt le samedi. Il adore côtoyer d'autres chiens et s'amuse énormément. Son jeu préféré est de tirer et mordre les oreilles des autres. Il s'éloigne un peu de moi puis revient aussitôt à mes pieds lorsque je l'appelle.
Son comportement à la maison a radicalement changé depuis son arrivée. C'est le jour et la nuit! Le départ fut laborieux et parfois même frustrant. Mais nous avons trouvé une formidable éducatrice (Biliana) par le biais de Carole. Nous la voyons régulièrement et avons noté d'énormes progrès chez Maverick. C'est incroyablement encourageant.
Nous sommes très contents de son éducation canine. Comme avec tout chiot en pleine croissance, nous essayons d'être rigoureux et fermes lorsqu'il le faut. Même si c'est parfois dur de lui dire non ou de se fâcher lorsqu'il n'est pas sage.
Nous tâchons d'être consciencieux et constants dans notre manière de faire afin de maximiser des résultats positifs. Il est très vif et apprend vite. Il maitrise parfaitement: Assis, viens, mange, coucher, panier ainsi que les arrêts aux passages piétons. Il fait de grosses nuits (9:30 du soir à 6:00 du matin) sans aucun accident. Les pipis accidentels de la journée se font beaucoup plus rares qu'il y a encore quelques semaines.
Je pense que ni moi ni mon mari ne pensions que notre vie changerait autant avec l'arrivée de Maverick. Et malgré un début rude, la vie est tout simplement géniale avec lui. Il nous apporte tellement de bonheur et on rigole beaucoup parce que c'est une sacrée canaille.
Merci à tous et toutes qui ont participé à son sauvetage! Nous ne pensions jamais avoir un petit bout de chou tout droit venu de Guadeloupe.

La petite Chipie

Annick: "Je vous ai envoyé l'histoire de Chipie que vous avez mis dans la rubrique "Belles histoires", hélas j'ai la tristesse de vous annoncer que ma petite Chipie est décédée au printemps dernier à l'âge de 14 ans emportée par son insuffisance hépatique, malgré tous les soins possibles le vétérinaire l'a endormi à mon domicile. "

Voir son histoire en bas de page.

Mon Balto


Je le trouve très bien le site! Et j'ai vu mon Balto. j'ai mis des photos récentes sur facebook mais peut être que vous ne les avez pas vues. les voici.
Mon compagnon Patrick lui fait des massages quand on se promène pour qu'il se détende de l'arrière train (cf. la photo). Il lui a aussi fait un lit à sa taille car il était tout recroquevillé sur le fauteuil qu'il avait choisi pour dormir. C'est une grande histoire eux deux!
Balto va ce soir chez le véto car ce matin il avait une oreille qui le démangeait, c'était terrible. Les dernières nouvelles de sa santé sont que il semble aller beaucoup mieux, il a de l'entrain, il aime sortir, il monte dans la voiture tout seul. Mais les analyses de sang que l'on a fait régulièrement pour vérifier l'état de ses reins en raison de ses problèmes urinaires montrent qu'il est anémié et que son anémie s'aggrave à chaque fois, il n'a pas de globules rouges récentes, il n'en fabrique pas. Le véto cherche pourquoi. Il a pensé à la leishmaniose (car problème uriniare + problème de peau + rhumatisme) mais le test s'est révélé négatif. il se demande ce qui lui "bouffe" les globules rouges.
Pendant les 15 jours de vacances, on a fait plein de sorties, il a fait de l'exercice, il est joyeux, il grogne moins sur les autres males qu'on rencontre.
Il me suit à moins d'un mètre, mais on ne sait jamais. Lors d'une balade en Dordogne, à un moment je me suis retournée, pas de Balto! Il avait pris la tangente et était entré dans un pré. Je l'ai appelé et Ibiza est aussitôt partie à sa recherche et elle l'a ramené!

Ils s'entendent bien, avec Zoulou aussi. je pense que Zoulou a une préférence pour Balto.

Le Club Animaux du Lycée en Forêt de Montargis

Pour la seconde fois, le Club Animaux du Lycée en Forêt envoie de l'argent pour aider les animaux de Guadeloupe.
Claire, Mélina, Sinatou et Muriel (qui n'est pas sur la photo) ont fait toutes sortes d'actions pour cela.
Voici un extrait de la lettre qui accompagnait leur don: "Bonjour à tous les membres de l'association Guadeloupe Animaux, Nous savons à quel point la situation est difficile pour les animaux en Guadeloupe et cela nous a particulièrement touché. C'est pourquoi nous voulons vous envoyer l'argent que nous avons récolté..."
Nous sommes particulièrement sensibles à cette gentillesse. A leur âge, elles pourraient avoir bien d'autres préoccupations que des animaux qui sont bien loin en Guadeloupe.
Merci les filles.

Peut-être certain(e)s d'entre vous se souviennent-ils de Safrana

Safrana a été recueillie à Sainte-Anne grâce à Eliane et Alain, maigre, une oreille coupée, apeurée.

Elle a été adoptée en métropole il y a plusieurs années déjà. Voici des photos récentes.

Ca se passe de commentaire

Penelope était une chienne abandonnée qui errait dans la rue.

Chien de marins...

Un soir, bistrot, un chiot miteux se couche sur les pieds de mon compagnon . Ne quémande rien.
Départ ... Il/elle nous suit. Le copain pédiatre de Montreux signale « un mâle, les couilles descendront. » Adoption, nommé Ticon.
Navigation zig zag, Nord ,Sud ,Venezuela, Floride, accouchement sur la route de Curaçao, donc c’était une femelle!
Survécu de cette épreuve avec des larmes Boutzan, beau mâle.(les autres /ether, sac lesté au fond, l’horreur).
Stérilisation de Ticon à St Lucie, pourtant débarquement interdit, chirurgie radicale , j’étais assistante.
Boutzan, le survivant a fait sa vie ailleurs, chez des amis, Ticon nous a suivi fidèlement acceptant même Christophine , chaton, exigeante,
Elle fait des conneries, Ticon paye (dont démonter une couchette, par gros temps, atterrissage Porto Rico, les mousses sur le museau).
Ni vu, ni connu , elle miauw, miauw.
Puis avec une fâcheuse habitude de pêcher à partir des boudins de l’annexe gonflable au mouillage, lacérés au matin , mais contente d’elle.
Comme décider d’aller à terre ,à la nage, rentrer et sauter sur moi par le capot ouvert, maman j’ai froid.
Ticon très vieillissante, sourde, moitié aveugle, toujours fidèle , je vois sous une pluie battante un chiot, sans poils, des cils Audrey Hephburn.
Lui promettant si au même endroit le lendemain , adoption ? ET elle était là , la Miss France.
Ticon se meurt , la Miss m’accompagne dans des dures épreuves, mort de mon compagnon.
M’apprend que manger des nouilles tous les jours n’est pas pour elle, elle machouille et recrache, m’accompagne, installation à terre.
Se fait kidnapper par méchanceté, mais trop trouillarde se câche pour la retrouver une semaine plus tard, terrée, au bord d’une nationale.
Et m’indique changement de vitesse imminent, heureuse de vivre , elle ; moi , ensemble.
Un jour AVC, 13 ans, des soins, des pleurs et finalement euthanasie.
Enterrement en mer au large, dans une fosse, accompagnée par des amis fidèles. Pendant l’immersion un dauphin , seul, nage majestueusement autour du boston ,sans crainte, comme pour dire bienvenue parmi nous.
Retour Pointe à Pitre , et devant nous, arc en ciel complet.
Ma pomme effondrement.
Gardant depuis l’habitude de regarder derrière moi en poussant une chaise …


Claudia (sympathisante de Guadeloupe Animaux) et Romane

Romane était sur leboncoin. Sa maîtresse, mariée maintenant, tous les 2 travaillant, voulait la laisser à quelqu'un de disponible, car la chienne, qui a été surcouvée depuis toute petite ne supportait pas de rester la journée seule. Elle démontait la porte, et donc était laissée dans le jardin et sa maîtresse n'aimait pas qu'elle soit dehors en hiver, ce qui part d'un bon sentiment.
Mais je sais que moi, j'aurais trouvé des solutions : petit manteau, abri chauffé, alu ou autre pour protéger la porte; je ne laisserais jamais un animal que j'ai aimé, que ce soit depuis 14 ans ou depuis 2 semaines.
J'étais prête à m'organiser face aux problèmes; la condition unique pour que je la garde était que ça se passe bien avec les chats, et en fait tout le monde s'accepte et se tolère (s'ignore, même).
Je suis contente de pouvoir lui offrir son panier retraite, au chaud, et qu'elle pose enfin ses petites patounes - dernièrement elle a été collée à droite et à gauche, la mère, la belle soeur, ...
Par contre, aucun mérite pour moi, il y a un moment que je voulais prendre un chien (une chienne, en fait, et âgée car 1) personne n'en veut 2) j'ai 63 ans et ne voulais pas signer pour 15/ 20 ans) mais plusieurs choses me retenaient : les chats, et la garde, si je pars en vacances (ça fait 10 ans que je passe 2/3 mois au Viêtnam tous les ans), ou journées manif, ou si je suis malade, qui allait s'en occuper ? Car je suis seule sur Marseille, je n'y ai plus de famille, ma fille est à Chambéry, et je n'ai plus d'amis très proches ou dispos. Finalement tout s'arrange : une dame du quartier peut la garder chez elle si je pars la 1/2 journée, et son ancienne maîtresse veut bien la reprendre si je m'absente quelque temps. Et elle ne démonte pas ma porte ! Je l'emmène avec moi chaque fois que je peux, et lorsqu'il y a impossibilité, je la laisse à la maison 2, 3h maximum, je l'entends aboyer, lorsque je reviens, mais les 2 voisines sont au travail ds la journée, , donc il n'y a que le souci du stress de la chienne, mais je fais aussi vite que je peux pour être de retour rapidement.
Elle ne pose aucun problème, elle dort (ou fait semblant, que d'un oeil, elle me cherche dès que je change de pièce) la plupart du temps; elle n'aboie que lorsqu'elle est seule (et dans ses rêves, trop drôle !), se laisse brosser et soigner les yeux, tous les jours (nettoyage et gouttes x 2 fois).
Ce que je regrette, c'est qu'on ne puisse pas communiquer avec la parole, elle est complètement sourde, depuis 2 ans.

Flop le bichon

Une dame m'a appelée pour que je récupère son petit bichon de 5 ans, qu'elle souhaitait placer dans une bonne famille.
Je suis allée chercher le loulou. J'ai découvert un petit chien joyeux, bien toiletté, bien nourri et surtout un petit chien adorant sa maitresse et vice et versa!
La dame m'a expliqué que souffrant beaucoup des jambes, elle ne pouvait aller promener Flop aussi souvent qu'avant. Les 4 étages sans ascenseur étant difficiles à monter pour elle. C'était donc à contre coeur qu'elle le laissait ...
J'ai alors pris Flop avec moi, après que sa maitresse m'ait donné le jambon de son petit chien et son carnet de santé à jour.
La dame avait des larmes dans les yeux ... j'avais le coeur serré mais me suis dit en montant dans la voiture que ces 2 là se reverraient bientôt!
J'ai placé le loulou dans une famille d'accueil. Dans la journée, la maitresse m'a appelée 4 fois pour prendre des nouvelles, je l'ai rassurée ...
Le lendemain matin à 7h , la voix remplie de sanglots, la dame m'a appelée pour me demander s'il était possible de lui ramener son chien.
Bien entendu, avec beaucoup d'émotion, je lui ai rendu son fidèle compagnon, tellement content de revoir sa maitresse! La dame était aux anges! et bonne nouvelle, un voisin sortira Flop 1 fois par jour...
Une jolie histoire...
Caro de Guadeloupe Animaux


Chipie

Une belle histoire envoyée par Annick:
Je vous joins quelques photos prises après "le passage du Père Noêl" fin décembre 2012, elle inaugurait son nouveau panier et son petit manteau bien chaud avant sa ballade en cette froide journée d'hiver...
J'ai adopté Chipie en 2009, elle a toujours eu des problèmes de santé, insuffisance hépatique, eczéma, allergie à la viande (mange des croquettes HA), otites récurrentes, etc... maintenant presque aveugle et sourde.
Sa vie a failli s'arrêter au décès de son maître en septembre 2009, car la fille du monsieur voulait la faire euthanasier, elle ne voulait pas "hériter" de Chipie ni de Minette sa copine chatte, mais par contre le reste elle en voulait bien......
Son maître était sans illusion sur sa fille et ce qu'elle ferait de ses animaux à son décès. Je lui avais alors promis de bien m'occuper de Chipie comme je l'avais toujours fait lorsqu'il faisait des séjours à l'hôpital et à la fin quand il n'avait plus la force de la sortir.
A sa demande nous avions ensemble fait les papiers de donation à la Centrale Canine en août, il savait qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps, et pour Minette, une voisine l'a adoptée dès le mois de juillet.

Il est donc parti en paix, un mois après, en sachant que Chipie et Minette seraient aimées et bien soignées jusqu'à leurs derniers jours.

Ils aimeraient ne pas être nés

Chaton







Chiot abandonné






Chienne portante








Rongée par la vermine








Chiot abandonné







Chiot attaché










Dans la rue